Que faire en Lozère : des gorges du Tarn aux Cévennes
Situé au nord est de la région Occitanie entre l’Aveyron et l’Ardèche, on aime surnommer La Lozère “désert français”. Département de l’hexagone le moins peuplé, c’est un territoire encore préservé du tourisme, sauvage, au caractère bien marqué. En effet, La Lozère exprime sur des kilomètres à perte de vue une richesse patrimoniale avec ces villages isolés et une géologie forte avec ces causses et gorges. Retour sur un séjour nature d’automne en plein cœur de la Lozère et retrouvez ensuite en fin d’article notre carnet d’adresse.
Pourquoi partir si loin ? À cette question récurrente des derniers mois, on s’accorde à dire que la France regorge de pépites. À la fois en termes de paysages sauvages et diversifiés, mais aussi dans son patrimoine si propre à chaque département. Les séjours de proximité n’ont d’ailleurs jamais autant eu le vent en poupe. Et c’est tant mieux, car cela permet de mettre en lumière certaines régions de France moins populaires, moins touristiques. Parfois même oubliées du grand public. Les puristes diront alors que ce sont des secrets jalousement gardés quant d’autres chanteront que c’est bien dommage de renfermer tant de beauté. Je dois l’avouer, nous prenons toujours plus plaisir à visiter la France et ses recoins insoupçonnés. La surprise est alors intacte car les paysages ne sont pas encore devenus le prisme d’images instagrammables.
La Lozère avait donc tout sur le papier pour nous séduire. Une nature ubiquiste, à la fois vertigineuse, secrète, brute et rebelle. Une rudesse et une poésie se mariant si bien. Puis, des ruelles pavées qui racontent d’innombrables histoires et légendes aussi vibrantes les unes que les autres. Des routes démesurées, des gorges, des plateaux, des grottes, des sommets .. oui, il y aura tout ça en Lozère pour combler votre envie d’ailleurs, pourtant bel et bien en France !
- Coups de cœur pour un séjour nature en Lozère
- Carnet d’adresse et informations pratiques pour un séjour en Lozère
LOZÈRE — Carte postale du plateau de l’Aubrac où tourbes & bovins cohabitant rappellent étrangement les paysages de lands écossais.
LOZÈRE — Emblématique canyon et résultat d’une rivière tumultueuse qui a creusé il y a bien longtemps, ces gorges. Les somptueuses Gorges du Tarn, un to-do à ne pas manquer en Lozère.
Que faire en Lozère : nos coups de cœur
Visiter les Gorges du Tarn
Iconiques mais aussi emblématiques, impossible de les louper lors d’un séjour en Lozère. Les Gorges du Tarn, façonnées par cette rivière éponyme, est à l’origine de ce qu’on appelle les « Causses » ; ces hauts plateaux de calcaires caractéristiques de la région. C’est alors entre Sauveterre et Méjean que les Gorges du Tarn se faufilent, discrètement ou plus sauvagement sur une longueur de 53 kilomètres.
Le canoë est alors l’activité la plus empruntée pour vivre et découvrir les entrailles de ce gigantesque canyon. Des parcours de plusieurs kilomètres s’offrent ainsi aux visiteurs plus ou moins sportifs pour découvrir ses méandres grandioses façonnés par le Tarn. C’est donc au départ du village de La Malène que nous avons pagayé sur 18 kilomètres le long d’une eau translucide pour rejoindre le Cirque des Beaumes, notre destination finale.
Les points de vue ne manquent pas pour observer toute la grandeur de cet espace naturel classé grand site national : le Roc des Hourtous, le belvédère du Pas de Soucy ou encore le panorama du Point Sublime.
🥾 Visiter les Gorges du Tarn
à pied
Rien de mieux que de prendre de la hauteur pour apprécier la grandeur de ce grand site national qui plus est dans un cadre sauvage. Voici quelques suggestions de sentiers de randonnées : le Rocher des fées, La Corniche du Tarn, le Col de la Planette ou encore le Roc Saint-Gervais.
→ Gratuit
🚣♀️ Visiter les Gorges du Tarn
en canoë
Location de canoë Au Moulin de la Malène (testé & approuvé) : parking disponible gratuitement + navette qui vous récupère en fin de parcours. Il y a des départs au choix depuis Sainte-Énimie, Saint-Chély-du-Tarn ou Malène avec des parcours de 8 à 24 kilomètres.
→ Entre 20 et 40€ la sortie canoë kayak dans les Gorges du Tarn
🚗 Visiter les Gorges du Tarn
en voiture
Moins sportif ? Deux jours sont nécessaires pour profiter des plus beaux endroits des Gorges. Itinéraire — suivre la D907BIS de Quézac aux Vignes en passant par Castelbouc, Sainte-Énimie, Hauterives, Château de la Caze, la Malène et les panoramas Roc des Hourtours, Roc du Serre, le Saltadou, le Pas de Soucy et le (sublime) Point Sublime.
→ Gratuit
LOZÈRE — Très certainement le plus beau point de vue sur les Gorges du Tarn. Comptez 30mn depuis La Malène pour ce panorama exceptionnel : le Point Sublime.
Culture agropastorale du parc national des Cévennes
Dans les pas de l’écrivain écossais Robert Louis Stevenson
Au pays des châtaigniers, les massifs cévenoles sont un vrai sanctuaire de faune et tirent toute leur renommée du caractère sauvage de ces terres de schistes et granites. Ce fut aussi le terrain d’exploration de l’écrivain écossais Robert Louis Stevenson, qui accompagné d’une ânesse, traversa ce second plus grand parc national de France à la fin des années 1800. Nous nous sommes frottés à notre tour à ce fantasme littéraire sur cet itinéraire historique qu’est le GR70. À chacun sa Modestine, c’est en compagnie, nous, de Petit Nuage, l’un des ânes de la Ferme des Cévennes, que nous avons marché le temps de quelques kilomètres. Un mas niché au creux des Cévennes qui cache à la fois une bergerie, des chambres d’hôtes, un parcours éducatif autour de la ferme, une fromagerie et même des empreintes de dinosaures.
Visiter la ferme des Cévennes
Adresse : La Borie, 48400
Tarif visite de la ferme : 5€/adulte, gratuit pour les enfants
Tarif chambre double : à partir de 38€/nuit
Tarif balade avec un âne : 30€/demi-journée
GR®70 — Randonner sur le chemin de Stevenson, le plus “littéraire” des GR.
Ce sentier de grande randonnée long de 272km relie le sud du Massif central aux Cévennes et traverse le Velay, le Gévaudan, le mont Lozère et les Cévennes donc. Il permet de revivre au plus près l’épopée de Stevenson dans “Voyage avec un âne dans les Cévennes”.
Plus d’infos sur Mongr.fr
Pensez au bien-être de l’animal !
Vous imaginez bien qu’à la fin du XIX° siècle la préoccupation et le bien-être des ânes n’est pas une priorité. Le monde a depuis évolué. Et si l’envie de randonner sur les pas de Stevenson accompagné d’un âne vous tente, pensez à ne pas le monter, mais simplement marcher avec lui, comme égal.
Où dormir dans le parc national des Cévennes ?
Dormir dans un dôme
À la recherche d’une nuit insolite dans le sud de la France ? C’est au cœur des Cévennes, dans le petit village paisible de Vebron, que vous pourrez dormir dans un dôme chez Ma p’tite cabane en Lozère. Vrai cocon, aux mile et un ton de vert, bien qu’insolite, le confort est au rendez-vous. Le couple propose aussi la “pyramide de verre”, idéale pour observer les étoiles. Pour les moins téméraires, des jolies cabanes en bois tout confort et isolées sont aussi à disposition.
Le souper et le petit-déjeuner égayés de bons produits locaux sont compris.
Nuit insolite disponible d’avril à fin octobre.
Tarif : 176€/nuit/couple
→ Réservation
Se rafraichir à la cascade de Rûnes
Du haut de ses presque 70 mètres de haut, la Cascade de Rûnes, découpée en deux chutes, est la plus haute cascade de Lozère. Site naturel classé, elle se découvre après quelques minutes de marche depuis le parking du hameau du même nom. Depuis sa source, au Mont Lozère jusqu’à rejoindre le Tarn, la cascade de Rûnes est un havre de fraîcheur durant les étés chauds cévenols. Les blocs granitiques sont également très caractéristiques de cette zone du Mont Lozère. Et c’est d’ailleurs à quelques kilomètres de là que se trouve ce qu’on appelle la “cham des bondons” composés de 154 menhirs. Si ces totems de pierre, bien qu’espacés, se découvrent via un sentier de randonnée de 5 kilomètres, la balade au pays des menhirs, c’est surtout l’une des plus grandes concentrations mégalithes de France et une visite originale à vivre en Lozère.
L’Aubrac en Lozère, terre des loups du Gévaudan
Ce haut plateau volcanique, l’Aubrac, est une terre nourricière réputée pour son bœuf fermier et son aligot. Mais pour ce reportage c’est un autre de ses attraits qui nous intéressa. Plus mystérieux, plus légendaire, plus controversé. Car avant de s’appeler ainsi, la Lozère est rappelons-le cette province qu’on nomme autrefois Gévaudan. En référence à la fameuse bête, ce canidé inspire à la fois la fascination mais aussi la crainte. Probablement dû au fait que le loup soit, à torts, mal compris et résumé aux accidents de troupeaux et autres récits populistes. Milieu du XX° sicèle, officiellement, la Lozère ne comptait plus un seul loup, ces derniers furent décimés par les populations agro-pastorales notamment qui virent en cet animal sauvage, une véritable menace.
C’est alors qu’en 1961, Gérard Ménatory recueilli deux loups polonais et eu l’idée d’ouvrir un refuge. Le parc animalier des loups du Gévaudan vit alors le jour œuvrant maintenant à la protection d’une centaine de loups en semi-liberté et avec pour mission la réhabilitation du loup auprès du grand public. Les loups vivent en meute et répondent à l’organisation sociale d’un couple dit alpha, dominant et monogame. Ce dernier restera partenaire jusqu’à la fin de leur vie et sera le seul à se reproduire. Viens ensuite les Bêta qui succèdent à la mort des alpha (sauf si contestation de pouvoir). Puis les Gamma qui représentent la plus grande partie de la meute. Enfin, l’Oméga, le petit rejeton, le soumis, celui qu’on repère par sa queue perpétuellement entre les jambes. Et c’est ainsi que la meute trouve son équilibre naturel.
Dormir avec les loups
Le temps d’une nuit, le visiteur peut se faire enfermer dans ce loft spacieux et confortable aux grandes baies vitrées et devenir à son tour celui que les loups observeront. C’est donc dans l’une des quatre tanières du Gévaudan que l’on vit cette expérience absolument incroyable. Alors que le parc ferme ses portes et que les visiteurs rentrent chez eux, les loups loin du bruit et regards curieux profitent de ces moments rien qu’à eux. Ou presque, car curieux de nature, à leur tour chaque individu de la meute, un à un, s’approchera de ces hébergements insolites. Habitués à l’homme, ces loups oublieront alors vite votre présence pour s’adonner à leur vie de meute : câlins, repas, repos, conflits.
Nuit dans la tanière du parc du Gévaudan
Tarif : à partir de 299€/nuit
Le séjour comprend en sus de la nuitée : l’accès au parc pour 2 jours + souper + petit-déjeuner
→ Réservation
Écouter le brame du cerf en Lozère
Visiter La Lozère en automne fut aussi, et surtout, l’occasion d’assister à un spectacle unique de la nature : le brame du cerf. Si nous n’avons pu en observer de très près se battre et entrechoquer leur bois, c’est à la nuit tombée en lisière de forêt lozérienne que nous entendîmes ces cris rauques retentirent. Étranges, ils représentent la parade amoureuse de ces grands cervidés. Ces mâles brament en effet pendant la période dite de rut, la saison des amours où les biches sont en chaleur. C’est un message des dominants qui protègent en quelque sorte leur territoire et, en parallèle, c’est le message aussi des jeunes cerfs prêts à séduire à leur tour.
Lors du brame, les cerfs ne se nourrissent plus. Ils peuvent devenir féroces et violents. Si pour nous le brame est avant tout un spectacle sonore, pour les cervidés eux, c’est une vraie période de domination, de duels et de virilité. Martine, notre guide, nous disait que pendant un mois les cerfs devenaient littéralement fou. Pour votre sécurité, mais aussi celles des animaux, il est donc primordial de s’accompagner d’un guide naturaliste pour observer le brame du cerf en sortie respectueuse.
Conseils — Équipement
1) Se vêtir de couleurs foncées
2) Éviter les couleurs criardes / flashy
3) Pensez aux jumelles
4) Habillez-vous chaudement !
Les plus beaux villages de Lozère
Saint-Chély-du-Tarn
C’est au creux des méandres du Tarn, bien caché après quelques lacets vertigineux, que le petit hameau de Saint-Chély-du-Tarn se découvre, site touristique devenu populaire pour son cadre particulièrement photogénique.
On aime la tranquillité du village en hors-saison, sa cascade naturelle sortie tout droit d’un conte de fée, son église de l’Assomption, d’art roman, datant du XIIe siècle et la chapelle de Cénaret, édifice roman du XIIe siècle. Mais aussi son pont de pierre enjambant les gorges particulièrement pittoresque.
Saint-Chély-du-Tarn est aussi l’un de points de départ de balade en canoë.
→ Saint-Chély-du-Tarn, 44° 20′ 9″ N, 3° 23′ 3″ E, parmi les plus plus beaux villages de France et de Lozère. La dualité des couleurs en fin de journée est particulièrement saisissante et complexe à photographier.
Castelbouc
C’est à flanc de falaise que se dessinent les ruelles anciennes du hameau de Castelbouc, village semi-troglodyte du temps médiéval. Son château détruit en 1592 sur ordre des États du Gévaudan et aujourd’hui recouvert de végétaux et niché sur un pic rocheux. Monumental, on ne peut qu’admirer la prouesse de ces anciennes maisons creusées dans les aspérités du calcaire.
Un point de vue est aménagé le long de la D907BIS. Contrairement au hameau de Hauterives qui ne se rejoint qu’en canoë, Castelbouc peut être atteint en voiture. En été, il n’est pas rare que les visiteurs se baignent au pied du hameau dans les eaux cristallines et fraîches du Tarn.
→ Castelbouc, 44° 20′ 23,71″ N, 3° 27′ 51,56″ E. Vestiges médiévaux, fascinants, déroutants, presque tristes ; ils témoignent du XVI° siècle et de ses nombreux châteaux détruits par les États du Gévaudan.
Sainte-Énimie
La belle princesse Énimie, sœur du Roi Dagobert, serait à l’origine du nom de ce village pittoresque. La légende affirme que cette Sainte, belle comme un cœur ne voulant se marier, implora le Seigneur de l’aider afin de conserver sa virginité. Frappée alors par la lèpre à Paris, elle se réfugia ici et guérit grâce aux bienfaits de la source de Burle. Sur les hauteurs du village, elle termina ses jours dans une grotte, l’Ermitage, où chaque premier dimanche d’octobre un pèlerinage y est organisé.
Saint-Énimie jouit aujourd’hui du label (bien mérité) de plus beaux villages de France et reste un passage incontournable le long des Gorges du Tarn.
→ Sainte-Énimie, 44° 22′ 03″ N, 3° 24′ 43″ E. Labellisé plus beau village de France, on prend plaisir à déambuler dans ce labyrinthe d’étroites ruelles de pierre et se plonger dans l’époque du haut Moyen-Âge.
Carnet d’adresses pour un séjour en Lozère
Se rendre en Lozère
Depuis Paris comptez en moyenne 7 heures de train pour rejoindre Mende. Depuis Marseille, comptez 3 heures de voiture en passant par Nîmes.
Bonnes adresses dans les Cévennes & en Aubrac
- Restaurant l’Adonis à Florac
- Les Petits Galets à Saint-Énimie
- La Route d’Argent à Nasbinals
- La station thermale La Chaldette pour un séjour bien-être
Où dormir en Lozère ?
- Ma p’tite cabane en Lozère propose, en sus de chalet tout en bois, des hébergements insolites. Au choix une nuit dans un dôme ou dans une pyramide de verre, les deux tout confort et sous les étoiles aux creux du parc national des Cévennes.
- L’Hôtel Burlatis, au cœur de Sainte-Énimie pour profiter des Gorges du Tarn de l’intérieur.
- Dormir avec les loups du Gévaudan dans l’une des trois tanières ultra-moderne à l’esprit scandinave et aux baies ouvertes sur l’intimité de la meute.
Inspiration à voir en Lozère :
D’autres sites naturels et culturels pour un prochain séjour en Lozère :
- Les Gorges du Chassezac
- Les Gorges de la Jonte
- Le Mont Lozère (1 699 m, point culminant des Cévennes)
- Les Châteaux de Miral, de Grizac mais aussi les ruines de Montialoux et du Château du Tournel
- La Grotte de Dargilan ou encore de l’Avent Armand
je ne suis jamais allée en Lozère, ça a l’air bien tentant ! Ces villages ont beaucoup de caractère, merci de la découverte, ça donne des idées pour les prochaines vacances, pourquoi pas ?
La Lozère, un département que j’aimerais beaucoup découvrir ! Après avoir exploré les îles Samoa où Stevenson a passé la fin de sa vie, je serais curieuse de evenir sur ses pas dans ce petit coin de France. Encore un très bel article Amélie, mention spéciale pour les photos dans le Parc National des Cévennes :)
Je ne connaissais pas la Lozère jusqu’à ce mois de septembre où j’ai emprunté la ligne TER entre Clermond-Ferrand et Nîmes. Les rails longent l’Allier qui délimite le département de la Lozère et l’Ardèche et empruntent de nombreux viaducs . De la fenêtre du train, on aperçoit un bout des villages lozériens et le beau relief de la région. Cette traversée en train de la Lozère m’a donné envie d’y retourner. Ton article tombe à pic… en attendant de pouvoir de nouveau explorer la France.
En tout cas, ça fait du bien de vous voir de retour en France. J’ai hâte de lire vos futurs articles, surtout celui sur le TMB !
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Sympa cette petite cabane en Lozère !
Je partage tellement ton coup de coeur. J’y suis allée 3x, avec émerveillement. J’adore, j’adore les causses, les gorges, les chams, les grands espaces sauvages de cette France secrète et étourdissante. Magnifique article !
Mon épouse et moi avons découvert cette merveilleuse région, en octobre 2020. Nous étions logés à LA MALENE au cœur des Gorges du Tarn. Notre programme était essentiellement basé sur la randonnée et la découverte. Nous avons adoré. Bien entendu, les gorges sont incontournable, avec une descente avec un batelier, puis retour par les sentiers. Mais les Causses (Méjeant et Sauveterre) réservent pleins de surprises, et des paysages d’une infinie variété. Il y a tellement a faire, que nous nous sommes concentré sur la partie nord et nous y retournerons au printemps pour la partie sud et les Gorges de la Jonte. Autre site incontournable : l’Ave ARMAND. Nous avons visité de nombreuses grottes, mais là, c’est exceptionnel !
Pour moi , sans chauvinisme , le Plus beau département de France . Sûrement lié au fait que j’en connais pas mal de recoins bucoliques . 2700 km de cours d’eau c’est le château d’eau de cette zone géographique . 437 cours d’eau sans qu’aucun d’entre eux ne proviennent d’un autre département .