Randonner jusqu’au fascinant désert de platé
-
DEPARTParking de Praz-Coutant
-
DURÉE3 heures (aller)
-
DISTANCE5 km
-
DÉNIVELÉ+D+ 840m
Vous êtes à la recherche d’une micro aventure en France ? Vous aimez toucher les cimes des montagne, dormir en refuge mais aussi découvrir un peu plus votre beau pays ? La randonnée au désert de platé près de Sallanches est alors faites pour vous !
Le dernier week-end de septembre nous avons rejoint le Mountain store de Quechua à Passy dans le but de tester leur nouvelle collection randonnée automne hiver. Au programme de ces deux jours : une randonnée magique au Pays du Mont-Blanc pour découvrir le tour des Fiz mais aussi le fascinant désert de Platé ; un plateau de calcaire de 2000 hectares absolument incroyable. Ce fut également l’occasion de découvrir les dessous de la marque Quechua au sein même de leur atelier. Une belle manière d’en apprendre davantage sur leur procédé de création, d’innovation et de conception. Une marque mythique qui a bercé nos jeunes années, probablement les vôtres aussi.
Le Désert de platé — récit d’aventure
Mais d’abord, cette randonnée au Pays du Mont-Blanc avait un caractère spécial à mes yeux. Beaucoup d’émotion et de nostalgie se sont alors mêlées ce jour-là. Mes parents ont vécu aux pieds du toit de l’Europe pendant quelques temps et je vous racontais d’ailleurs dans cet article la déchirure que c’était de savoir qu’ils allaient de nouveau déménager. Et aussi combien une partie de mon cœur resterait toujours quelque part dans ces prestigieuses montagnes. Mon père a une maladie qui l’empêche malheureusement de réaliser tous ses rêves. Quand je lui ai dit partir en micro aventure avec Quechua (il en est habillé de la tête aux pieds, tous les jours !) pour randonner jusqu’au désert de Platé et au massif des Fiz, j’ai bien vu ses yeux briller comme un millier de paillettes. Lui qui a vécu quatre années au pied de ce paradis rocailleux sans jamais pouvoir pourtant l’atteindre.
À peine la nouvelle annoncée, qu’il me sortit ses vieilles cartes pour me montrer le chemin qu’on allait, d’après lui, emprunter. Avec cette passion et toute cette fougue qui lui scient à merveille. Alors, quand ce vendredi 29 septembre 2017 aux lueurs d’automne, embarqués dans nos trafics, nous avons rejoint le parking de Praz-Coutant pour le départ de la randonnée et que nous étions juste en face de l’ancienne maison de mes parents, celle aux petites fenêtres bleues .. l’émotion m’a submergée.
Le temps d’un fragment, je me suis imaginée les Highlands d’Écosse et ses jeux si connus d’ombre et lumière !
Dormir au refuge du platé
& atteindre le plus grand lapiaz d’Europe
Nous prenons finalement la direction du désert de Platé qui culmine à 2032 m. La montagne avait revêtu ses plus beaux habits d’automne. En levant la tête l’ascension semblait ne jamais se terminer. Mais ça vous le savez, combien les perspectives en montagne n’existent plus. Notre belle équipe de randonneurs avancera alors progressivement. D’abord pour frôler les parois des Fiz avant d’arriver à la cheminée de Platé. La lumière dorée me rappela combien les dernières lueurs fuient terriblement vite en montagne mais aussi combien il faut les apprécier en seconde. Nous arrivons enfin, après quelques sueurs et trois heures d’ascension, dans ce plus grand lapiaz d’Europe : le désert de platé. Les volumes m’évoquent curieusement l’Écosse. La lumière est quant à elle parfaite, comme j’aime la capturer. Nous sauterons par dessus les crevasses afin de rejoindre le refuge. Celui qui marquera le baptême de ma première nuit au refuge.
La randonnée pour se surpasser :
Lorsque l’on dort en refuge de montagne, les randonneurs le savent pertinemment : il faut se lever avant les aurores. En matinée les nuages comme la pollution ne sont pas encore là. C’est alors le tempo idéal pour observer les sommets s’illuminer tranquillement. Le temps donc d’avaler une mignardise, sac à dos de randonner déjà sur le dos, nous avons encore quelques dénivelés positif à avaler.
Je peux vous le dire combien j’ai pleuré lorsqu’il a fallu rejoindre le refuge de Varan. La panique de savoir combien ce dénivelé était terrible, le mal dans les jambes mais aussi la joie d’être là. La peur de tomber, la hantise de rentrer et puis cette folie d’essayer. L’envie de rester ici aussi pour tout recommencer. Ce goût de l’effort, de l’accomplissement n’a pas d’égal. Finalement, j’ai pleuré encore dans le van quand il a fallu rejoindre Genève. Je suis rentrée chez moi, déconnectée, déboussolée, je ne savais même plus quel jour nous étions. Et je pleure encore, là, tout de suite, en écrivant ces quelques lignes parce que j’aimerais vivre des moments forts comme ça, chaque jour du reste de ma vie. C’est ça la montagne. C’est ça les Alpes. Elles vous attirent dans un piège qui se referme sur vous pour ne jamais vraiment vous laisser repartir.
Fiche technique randonnée :
Comment rejoindre le refuge de platé (2 032m) ?
Départ : parking de Praz-Coutant
Durée moyenne : 3H AS
Distance : 5 km
D+ : 840m
Difficulté : quelques passages techniques
Attention également aux nombreuses crevasses sur le désert de platé
Platé est également accessible via le téléphérique des Grandes Platières situé sur la station alpine de Flaine (si vous ne souhaitez pas randonner)
Comment rejoindre le refuge de varan (1 620m) depuis platé :
Randonnée à travers les Fiz via le col de Barmerousse
Durée moyenne : 5H
Distance : 7 km
D+ : 496m
D- : 900m
Niveau : expérimenté
Le Mont-Blanc, majestueux, au coucher du soleil
Je partage avec vous aussi ces quelques superbes images capturées par Victor (de la team Quechua).
Petite parenthèse : j’étais invitée par Quechua, une marque française mythique ! J’aimais déjà leur philosophie « du sport accessible à tous » après avoir visité leur locaux à Passy et partagé ces moments forts avec les gens qui font vivre la marque, je ne peux que le confirmer. Quechua est lové dans une belle mentalité, un respect profond de la nature et des gens passionnés. Et ça fait maintenant 20 ans que ça dure. Saviez-vous d’ailleurs que 39 millions de bouteilles étaient recyclés / an pour concevoir l’iconique polaire Forclaz 50 ? Et pour celles et ceux qui seraient intéressés voici les produits testés : veste Forclaz 400 + polaire SH 500 Active + polaire Forclaz 50 + tee-shirt Techfresh 500 + pantalon Forclaz 100 warm + chaussures de randonnée Mountain hiking 100 + sac à dos Forclaz Air+ 40L et de bâton Hélium. Quant à Benjamin, il portait les mêmes produits que moi mais version homme.
Un bel article très touchant.
J’adore cet article et les photos sont sublimes ! Je rêve d’aventures en montagne et de randonnées interminables mais je t’avoue que je ne sais pas si j’en serai capable… Belle fin d’année à toi :)
Magnifiques paysages avec une lumière incroyable!
Splendides photos, quelle lumière… l’histoire avec ton père est pleine d’émotion, la montagne chamboule :)
Merci pour ce très bel article qui m’a rappelée mes balades de cet été dans le massif de la vanoise et surtout combien la montagne se révèle à qui veut bien aller chercher un peu, plus loin, plus haut !
C’est touchant, c’est beauuuu! En tout cas, ton papa peut être fier de toi!
Les photos sont, comme d’habitude, absolument sublimes. Et puis, ce texte. <3
Superbes photos, super histoire et belleq emotions!
J’étais sûre d’avoir commenté ici et apparemment non… Les photos sont sublimes et l’article est chargé d’émotions, c’est beau, comme toujours.
Magnifique! On a vite envie d enfiler ses grosses chaussures de marche! Je mets de côté ton post pour une prochaine escapade…quand les beaux jours reviendront!
Excellent article qui me rend hâte d’y aller surtt de très belles tofs
Tu m’as donné envie d’y aller
Ca sera mon premier cadeau d’anniversaire
Magnifique reportage ! je vais faire le tour des Fiz en solo fin août, et tes photos me donnent encore plus hâte d’y être !!!
Enconre un reportage a couper le souffle ! bravo et merci de partager ces moments.
Les photos sont vraiment trop belle !
Top ! encore un endroit magique !