4 jours sur la Vélobuissonnière en Pays de la Loire 

Des Alpes Mancelles aux rives de la Loire, de l’Orne à l’Anjou en traversant la Sarthe, la Vélobuissonnière nous invite à musarder le long de sentiers bucoliques où règne tout une atmosphère pittoresque. Celle de la France qu’on aime : douce, poétique et historique.

En selle sur la Vélobuissonnière

L’aventure vélo bucolique entre Normandie et Pays de La Loire 

Pendant 4 jours, avec une approche sportive, nous avons parcouru cette V44 au départ d’Alençon. L’objectif ? Vous faire découvrir une nouvelle véloroute accessible en train depuis Paris pour un voyage décarboné et dépaysant à souhait. Les amoureux de nature, patrimoine culturel et vieilles pierres vont sans aucun doute adorer cet itinéraire vélo facile entre Normandie et Pays de La Loire.

Dans cet article de blog, tu trouveras notre avis sur la Vélobuissonnière, chacune de nos étapes en détail (avec les points clés à ne pas manquer, nos coups de cœur, nos conseils logements) ainsi que toutes les informations pratiques pour organiser ton séjour : comment se rendre au point de départ, niveau physique recommandé, type de voies, matériel à ne pas oublier …

Pour naviguer plus facilement dans l’article :

• Alençon > Fresnay-sur-Sarthe
• Fresnay-sur-Sarthe > Le Mans
• Le Mans > La Flèche
• La Flèche > Saumur
• Tout ce qu’il faut savoir sur la Vélobuissonnière

Jour 1 : Alençon > Fresnay-sur-Sarthe

Les premiers kilomètres sur la Vélobuissonnière

Nous débarquons en train depuis Paris à Alençon. C’est ici que débute notre voyage à vélo sur la Vélobuissonnière. C’est notre troisième fois dans la Cité des Ducs en tout juste un an (nous y avons fait étape à mi-parcours lors de nos 10 jours sur la Véloscénie et ce fut le point de départ de notre randonnée sur le GR 22). On commence à connaître la ville et ses incontournables comme sa basilique grandiose ou son musée de la Dentelle.

Après une nuit réparatrice dans notre maison d’hôte, on s’active pour les derniers préparatifs. Le vélo démonté pour le transport en train doit être remonté. Il faut accrocher les sacoches, ajuster les pneus, vérifier les freins et resserrer la potence.

Nous quittons Alençon sous un grand soleil pour très rapidement retrouver les chemins de campagne qui sentent bon la Normandie. Quel plaisir d’être de retour ici, même si cette étape normande sur la Vélobuissonnière est brève.

Saint-Céneri-le-Gérei, Plus Beau village de l’Orne

Lové dans une boucle pittoresque de la Sarthe, Saint-Céneri-le-Gérei marque majestueusement l’entrée des Alpes Mancelles.

Parmi les choses à voir à Saint-Céneri-Le-Gérei, poussez les portes de l’église qui dévoile ses trésors architecturaux. Deux styles se côtoient entre le chœur et la nef mais ce qui attire particulièrement notre œil ce sont les iconographies et peintures murales, presque naïves, des XII et XIVe siècle. En contournant l’église, un superbe point de vue plongeant sur les maisons en grès roussard se dessine. Depuis cette vigie, l’on comprend rapidement pourquoi les peintres sont tombés raide dingue de ce petit village. D’ailleurs, nous-mêmes tombons instantanément sous le charme de ce Plus Beau village de France.

Certains artistes ont laissé une marque significative de leur passage. À l’étage de l’auberge des Sœurs Moisy, une curieuse salle témoigne de l’engouement artistique initié par Mary Renard et Paul Saïn. Entre 1870 et 1908 des portraitistes ont créé des ombromanes au fusain représentant leurs silhouettes. Ces 66 œuvres uniques et fragiles ont valu à la salle le surnom évocateur de “salle des décapités”. L’auberge est aujourd’hui inscrite aux Monuments Historiques pour le caractère unique de cette pièce et se visite chaque été (en formule guidée uniquement. Tarif : 3€).

De la Normandie aux Alpes Mancelles

Si la douceur de Saint-Céneri-Le-Gérei nous a tout de suite touché, nous devons reprendre la route pour rejoindre Saint-Léonard-des-Bois, point de chute idéal pour visiter les Alpes Mancelles. Cette portion du massif armoricain, poumon vert aux reliefs surprenants des Pays de La Loire, se veut la plus exigeante de la Vélobuissonnière. Plongés dans des forêts de bruyères, les routes grimpent et descendent au fil de ces vallées creusées par la Sarthe et ses affluents.

Nous filons ensuite en roue libre jusqu’à Fresnay-sur-Sarthe qui clos cette première journée à vélo. 

Carnet d’adresses :

• 🛏  Dormir à Alençon : La Maison d’Hélios : belle chambre d’hôte dans une maison typique normande en plein cœur d’Alençon ; on vous recommande chaudement cette adresse pleine de charme (Accueil vélo).
• 🍴 Où manger à Alençon ? Chez Fano ou le restaurant La Suite.
• 🍴 Où manger à Saint-Céneri-le-Gérei ? À l’Auberge des Peintres qui propose une petite carte de saison (poisson et viande).
• 🍴 Où manger à Saint-Léonard-des-Bois ? La Maison du Gasseau : cuisine biologique, court-circuit et éthique (fermé le lundi). Ils ont également un gite (uniquement de mars à mi-décembre).

Jour 2 : Fresnay-sur-Sarthe > Le Mans 

Avant de prendre la route pour cette deuxième étape sur la Vélobuissonnière, nous profitons d’une matinée ensoleillée pour visiter Fresnay-sur-Sarthe.

Visite de la cité fortifiée de Fresnay-sur-Sarthe

Cette cité de caractère a prospéré au milieu du XIXe siècle grâce à sa production industrielle de toiles de chanvre et de lin. Demeures de maître et quartier de tisserands attestent encore de cette période florissante pour Fresnay-sur-Sarthe. Stratégiquement situées, c’est sur le bord de la Sarthe en contrebas de la vieille-ville que se trouvent les maisons ouvrières. Le quartier du Bourgneuf et du Creusot sont particulièrement visibles depuis la terrasse du Chateau. Ce dernier est perché sur un éperon rocheux et enveloppé par un beau jardin au milieu duquel s’érige un cèdre du Liban.

Ici aussi, l’église vaut le détour pour sa porte sculptée et ses parties les plus anciennes en grès roussard qui datent du XIIe siècle. Mais outre son ambiance de petite ville médiévale, il y a une manière plus insolite de visiter Fresnay-sur-Sarthe. Intégrée au réseau des Villes et Métiers d’art, une dizaine d’artisans se sont installés ici pour l’attractivité de la région. Nous ferons connaissance, parmi eux, de Marianne Pelcerf, vitrailliste de talent et Pascal Turpin, taillandier.

La Vélobuissonnière en Sarthe

À mi-chemin, nous faisons un crochet par Beaumont-sur-Sarthe pour voir son pont roman du XIe siècle. On en profite pour y faire une halte face au château et anciens lavoirs.

Jusqu’au Mans, les paysages typiques sarthois défilent. Les champs se déroulent à l’infini dans des paysages toujours plus bucoliques presque romanesques. Le tracé de la Vélobuissonnière nous invite à faire quelques détours pour traverser des hameaux de pierre où la ville semble s’être arrêtée. En ouvrant l’œil, quelques manoirs se dévoilent furtivement. Ici, toute la ruralité se cultive au fil des kilomètres parcourus et c’est bien ce qui fait la force de cet itinéraire cyclable des Pays de la Loire.

À la tombée de la nuit nous arrivons au Domaine de l’Épau, tout près de l’Abbaye Royale du même nom, clôturant cette seconde journée à vélo. 

Carnet d’adresses :

• 🛏  Dormir à Fresnay-sur-Sarthe : Gîte La Roche Goupille
• 🍴 Où manger à Fresnay-sur-Sarthe ? Au Fresnay’s café

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Jour 3 Le Mans > La Flèche

⚠️ Par inattention, nous avons emprunté la D51, une portion dangereuse et qui ne fait pas partie du tracé de la Vélobuissonnière mais qui figure sur notre strava. N’oubliez pas de bien télécharger la trace GPX officielle pour ne pas faire d’erreur.

Autrefois centre politique important lors du règne des Plantagenêt, la vieille ville du Mans a gardé quelques vestiges architecturaux à l’image de ses somptueuses maisons à pans de bois et de sa cathédrale Saint-Julien où débute notre visite. Quartier historique mais pas délaissé au profit des boutiques de chinoiseries, chaque été les Manceaux ouvrent leur chez-eux pour se plonger dans les cours et jardins cachés. Le vieux quartier est un musée à ciel ouvert de 20 hectares où on n’a jamais autant pris plaisir à se perdre.

5 choses à savoir sur Le Mans en dehors des 24h & des rillettes :

• C’est à l’intérieur de la cathédrale Saint-Julien que se trouve le plus vieux vitrail de France datant du XIe siècle.
• Chaque été se déroule le festival Plein Champ dédié au street art. Si certaines œuvres sont éphémères, d’autres permanentes se découvrent au fil d’un parcours dans la ville.
• C’est la ville natale d’Henri II Plantagenêt, époux d’Aliénor d’Aquitaine, roi d’Angleterre né au palais comtal, l’actuel Hôtel de Ville. Bérengère de Navarre, veuve de leur fils, Richard Cœur de Lion, obtiendra la gestion de la ville pendant 25 ans jusqu’à sa mort.
• Le Vieux Mans a servi de décor a de nombreux films. Il faut dire que ses ruelles parfaitement conservées nous plongent sans superflu dans l’époque féodale. Un détail n’échappe pas : ces petits menhirs qu’on appelle “chasse-roue” sont présents sur les bords des maisons et permettaient de garder à distance les charrettes au Moyen-Âge.
• Le Mans possède la plus grande muraille gallo-romaine. Debout depuis le IVe siècle, cette enceinte aux couleurs locales ceinture encore la partie nord du centre historique.

Le Mans, l’étape coup de cœur

Le Mans est sans conteste l’un des trésors les plus divinement conservés de France. Réduite injustement à quelques préjugés, la ville d’Art et d’Histoire en marge des incontournables, cultive son atmosphère unique à l’abri des foules et n’a rien à envier aux autres. Un coup de cœur, vraiment. En tout juste 1 heure de train depuis Paris, la ville du Mans est une belle option pour un week-end. Pensez-y !

Nous quittons non sans mal Le Mans pour reprendre le fil de notre aventure sur la Vélobuissonnière sur les bords de la Sarthe qui sont plus qu’agréables. Nous poursuivons sur le chemin de halage jusqu’à l’ile MoulinSart puis Malicorne-sur-Sarthe. Réputé pour son argile, Clélia y installa sa boutique (face au Musée de la faïence et de la céramique). À l’Atelier Vézanne, elle réinterprète de vieilles céramiques en bijou moderne unique et continue d’écrire le patrimoine artistique de Malicorne.

Carnet d’adresses :

• 🛏  Dormir au Mans : Domaine de l’Épau, un hébergement insolite aux habitations écologiques semi-enterrées. Il faut compter en moyenne 15 minutes pour rejoindre le centre historique du Mans à vélo.
• 🍴 Où manger au Mans ? Le restaurant La Biche pour une cuisine organique et végane.
• 🛏  Dormir à La Flèche : À La Templerie, une chambre d’hôte royale.
• 🍴 Où manger à La Flèche ? Le Chat Parti pour une cuisine fraîche, de saison et locale délicieuse.

Jour 4 La Flèche > Saumur

Sur les bords du Loir, La Flèche est l’une de nos dernières étapes de la Vélobuissonnière dans la Sarthe. La voie verte qui se dessine comme une autoroute sur des kilomètres nous mène jusqu’au Maine et Loire. À mi-chemin, nous faisons une halte déjeuner à Baugé-en-Anjou. Un circuit, “les Pas bleus”, permet de visiter les monuments les plus emblématiques de la ville, parmi lesquels, l’imposant château médiéval du Roi René au style pré-Renaissance. Ainsi que l’Apothicairerie de l’Hôtel Dieu, ouverte en 1675, classée aux Monuments Historiques et l’une des plus belles d’Europe. Parmi les 650 contenants, certains noms de remèdes font glousser le visiteur : doigt de momie, sang de dragon ou encore yeux d’écrevisses.

Au fil des coups de pédale, l’architecture angevine prend le pas sur celle de la Sarthe. La pierre rossard a laissé place à l’ardoise et au tuffeau. Parmi les spécificités de l’Anjou, les clochers tors (bien visible au Vieil-Baugé) à la flèche spiralée.

Saumur, dernière étape de la Vélobuissonnière

Ça y est, nous voilà sur les bords de la Loire, le dernier des fleuves sauvages en Europe et le plus grand de France. Peu d’infrastructure, peu de digue ou barrage, sa navigation difficile a maintenu un cadre naturel et une pureté de l’eau. Les fonds en sable peu profonds ont imposé des embarcations adaptées comme la toue, figure de proue de la batellerie traditionnelle.  

Nous franchissons l’ile Offard (où se croise l’itinéraire de la Loire à vélo) avant d’atteindre l’imposant et immaculé Château de Saumur, un emblème parmi les Châteaux de la Loire. Classé Monument Historique depuis 1862, également à l’Unesco, l’édifice aurait facilement pu inspirer quelques contes. À tour de rôle château puis prison, il est de nos jours un fabuleux musée des arts décoratifs et du cheval. Avec plus de temps vous pourriez visiter le Cadre noir, prestigieuse école qui forme les cadres supérieurs de l’équitation. 

À ne pas manquer, le belvédère qu’offrent gratuitement les jardins du Château de Saumur. La vue plongeante sur les toits d’ardoise du centre historique et sur la Loire qui file vers Angers est à couper le souffle. 

C’est ici que se clôt l’aventure à deux roues sur la Vélobuissonnière. Facilement, nous avons repris le train depuis Saumur en direct jusqu’à Marseille. Ce n’est qu’un au revoir car nous reviendrons certainement un jour explorer les routes de La Loire à vélo.

Carnet d’adresses :

• 🍴 Où manger à Baugé ? Les Pépites de Laure, salon de thé et petite cuisine rapide pour le déjeuner.
• 🍴 Où manger à Saumur ? But First, Coffee : terrasse café pour bruncher.
• 🛏  Dormir à Saumur : vivez l’expérience unique de passer la nuit à nord d’une toue traditionnelle cabanée après avoir navigué sur La Loire. Une expérience romantique face au château de Saumur.
  Tarif : 169€ / nuit ou 47€ pour la navigation + apéro dinatoire.
  Plus d’informations chez Toue Père et Fils.

Tout savoir sur la Vélobuissonnière

Espace dédié aux conseils et à l’information, on essaye de répondre à toutes vos questions pour préparer au mieux votre prochaine aventure vélo en Pays de la Loire : 

Quel est la distance totale de la Vélobuissonnière ?

La Vélobuissonnière (V44) traverse 3 départements sur 250 km pour 1788 mètres de dénivelé positif.

Dans quel sens faire la Vélobuissonnière ?

Décider du sens de votre aventure le long de la Vélobuissonnière peut être une question primordiale. Nous l’avons parcouru dans le sens intuitivement proposé par la véloroute, soit d’Alençon à Saumur. Le balisage clair tout au long de l’itinéraire rend également possible un trajet dans le sens inverse Saumur > Alençon. Notre choix de descendre vers les rives majestueuses de la Loire a ajouté une touche particulière à la fin de notre aventure.

Vélobuissonnière : venir avec son vélo ou choisir la location ?

Les liaisons directes par train entre Paris, Alençon et Saumur facilitent le transport de votre vélo, sous réserve des conditions spécifiques selon le type de train (TGV, TER ou Intercités). Dans notre cas, nous avions démontés et protégés nos gravels dans une housse de protection Thule. L’accessibilité des points de départ et final permet de rendre cette aventure 100% bas carbone. 

Vous préférez louer un vélo (à assistance ou non) ? Renseignez-vous auprès d’Il est Beaumont Vélo (à Beaumont-sur-Sarthe).

En combien de jours se réalise la Vélobuissonnière ?

La durée idéale pour parcourir la Vélobuissonnière dépend de vos préférences et de votre style de voyage à vélo. Notre expérience de 4 jours complets a bien été équilibrée entre les visites et les temps de route. Avec du recul, nous aurions adoré pouvoir rester davantage au Mans (qu’on a beaucoup aimé) et à Saumur qu’on aurait voulu découvrir davantage. Moins de 4 jours, vous n’aurez pas le temps d’en profiter.

Selon nous, l’idéal :

• Pour une approche sportive sans trop de visites, 4 jours peuvent suffire (moyenne de 62,5km / jour).
• En famille ou pour une première itinérance sans assistance, prévoyez 7 jours (moyenne de 35km / jour).
• Si vous avez l’habitude du vélo et que vous souhaitez combiner d’autres activités et visites, 5 jours nous semblent être l’option idéale (moyenne de 50km / jour).

Est-ce un parcours vélo facile ?

La Région Pays de La Loire a un riche réseau vélo développé avec 3000 km de pistes et routes balisées. La plupart d’entre elles sont intégrées à 6 grands itinéraires vélo : la Vélobuissonnière, La Loire à vélo, La Vélodyssée, La Vélo Francette, La Vallée du Loir à vélo et La Vélocéan. 

Si leur identité diverge, ces itinéraires se rejoignent sur un point : leur accessibilité. À portée de main d’un large public : le réseau vélo des Pays de La Loire s’adresse à la fois aux adeptes de l’itinérance vélo, aux familles, aux débutants et aux voyageurs à vélo plus occasionnels. 

Donc oui, la Vélobuissonnière est un parcours vélo facile. Avec la portion la plus sportive se limitant aux Alpes Mancelles, la Vélobuissonnière est l’itinéraire idéal pour débuter le voyage à vélo ou s’offrir une échappée spontanée proche de Paris.

Peut-on faire transporter ses bagages ?

Si les adeptes de l’itinérance vélo aime voyager avec leur sacoche, il reste tout à fait possible de faire transporter vos bagages et effets personnels entre vos hébergements. C’est l’avantage de rouler l’esprit serein et de gagner du temps lors de vos visites car moins de contraintes. Renseignez-vous auprès de Bip Bip Voyages.

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Pour conclure, on espère que cet article vous inspirera à découvrir les Pays de La Loire à vélo. N’hésitez pas à le partager pour contribuer à développer d’autres imaginaires du voyage : plus proche, plus responsable, plus slow. Pour d’autres idées d’itinéraires vélo, n’hésitez pas à consulter notre rubrique dédiée. Vous y trouverez toute une mine de conseils sur le matériel, l’équipement ainsi que des voyages vélo réalisables aux quatre coins de la France. Bon voyage.