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Le Nunavik — un trésor aux confins du Grand Nord québécois

Au-delà du 55e parallèle, s’étend le Nunavik, la région la plus septentrionale du Québec. Quatorze communautés inuits jalonnent la baie d’Hudson jusqu’à celle d’Ungava, tapissant ces espaces encore vierges et sauvages d’une toundra qui nous ferait perdre nos repères. Du blanc à perte de vue et une hospitalité inégalable, nous sommes alors partis explorer les…

  • AUTEURE : Amélie
  • TEMPS DE LECTURE : 11 minutes
Le Nunavik — un trésor aux confins du Grand Nord québécois - Hellolaroux

Au-delà du 55e parallèle, s’étend le Nunavik, la région la plus septentrionale du Québec. Quatorze communautés inuits jalonnent la baie d’Hudson jusqu’à celle d’Ungava, tapissant ces espaces encore vierges et sauvages d’une toundra qui nous ferait perdre nos repères. Du blanc à perte de vue et une hospitalité inégalable, nous sommes alors partis explorer les confins du Grand Nord à la découverte d’un trésor bien caché : le Nunavik ! 

voyager au Nunavik en hiver
Expédition grand nord Canada en hiver


Voyager au Nunavik en hiver

Un voyage au cœur du grand nord québécois

« C’est un voyage au Québec unique, hors des sentiers battus, qui met nos sens en exergue et défie notre imaginaire. Terre ancestrale des ours polaires, caribous, bœufs musqués et cétacés. Voyager au Nunavik est une aventure que l’on vit comme au travers d’un conte légendaire. Un voyage qui vient des tripes loin des tendances et voyages de masse que connait le tourisme actuellement. Un voyage qu’on ressent et qu’on vit avant de vouloir regarder. Au-delà d’un dialecte particulier et d’un isolement géographique, ce sont nos repères visuels qui sont entièrement bouleversés ».

En premier lieu j’ai découvert le Nunavik, ce grand nord québécois, ces terres de légendes où les esprits et les Inuits en sont les principaux et plus vieux occupants. Je suis partie avec un rêve à concrétiser puis revenue en laissant un bout de mon âme quelque part entre l’immensité de la toundra et le village de Kangiqsujuaq. 



Le Nunavik, une destination brute et sauvage du Canada

Le voyage commence à bord d’un avion de First Air puis d’un twin otter d’Air Inuit, à 1800 km de Montréal. Les arbres ont d’abord peu à peu rapetissé, laissant la toundra les dévorer. Nous sommes toutefois loin de ce qu’on s’imagine être encore « le Québec ». Du blanc à perte de vue. Une ligne d’horizon qui nous ferait perdre l’équilibre et une immensité sans fin. Je survole à ce moment précis cette région que de rares voyageurs ont pu explorer. Émue, je pose enfin mes grandes bottes sur ce Nunavik majuscule et absolu

Une vieille dame vient alors nous « pick-uper » au mini-aéroport de Kangiqsujuaq. Quelques minutes de trajet plus loin, nous posons enfin nos valises à la Coop du village. Face à nous l’immensité d’une baie. Une terre vierge, brute et grandiose. On se sent petit derrière les grandes baies vitrées de cette coopérative. Attendant, promptement le lendemain et le début d’une grande aventure. Je me suis l’espace de quelques minutes aussi, imaginé l’arrivée des premiers Blancs, appelés les Grands Sourcils par Mitiarjuk Nappaaluk. Ce petit bout de femme, qu’on dit être du troisième sexe, auteure du roman inuit Sanaaq est née ici même à Kangiqsujuaq. 

Vous le verrez, ressentirez, on se sent tout petit au Nunavik. Pourtant, comme materné par cette nature qui nous enrobe à la fois violemment par le climat et chaleureusement par sa pureté, on revient de ce voyage, grandi. 


village de Kangiqsujuaq Nunavik au Québec
Wakeham Bay, nord Québec

NOTE DE VOYAGE — Extrait de journal 07/05. «Je suis restée devant cette baie vitrée pendant de longues minutes. Au matin. En fin de journée. En pleine nuit quand je ne savais pas dormir. Jusqu’à y revenir au petit matin. Un cycle infernal. Je regardais cette baie comme une enfant qui trouve des réponses là où elle n’en avait jamais trouvé. Comme une enfant qui découvre enfin qui elle est. Ça peut paraître bizarre, ridicule, déplacé : je veux dire, je ne suis pas Inuit et je ne viens pas du Nunavik. Pourtant, pour la première fois de ma vie, j’avais un sentiment d’être à LA bonne place. Savoir que les minutes étaient comptées m’arrachaient déjà le cœur comme un poignard qu’on enfonce lentement. Je suis partie parce qu’il le fallait, parce que je n’avais pas le choix, mais est-ce que tout mon être crié de l’intérieur pour rester là ? 

J’ai décidé alors de moi-même à moi-même que ce petit village du bout du monde serait comme une seconde maison. Un endroit dans le monde qui, le jour où je craquerai et serai au bord du précipice, serait là pour m’aider. Wakeham Bay.»



maisons colorées pays nordiques
Kangiqsujuaq Nunavik Québec



La culture Inuit, unique !

Si Kangiqsujuaq (ou Wakeham Bay) est connue pour sa pêche à la moule, ce sont les paysages de roc extraordinaires qui bercent le village que nous avons découvert. Des lacs par centaines et petites montagnes désolées. Des mini-icebergs qui jonchent les trajets de skidoo. Succinctement nous avons traversé les lacs Kivinilik et Sanguipiluk, la pointe Akullvik, puis les collines de Kinngalik et Qingannguaq où, lorsque la neige n’est pas trop épaisse, il est possible d’observer des pétroglyphes de plus de 2000 ans. La journée s’est terminée par les passages de la pointe Slurartuuq, la rivière Lataille (où nous avons testé la pêche à l’omble chevalier) et la pointe Qullisalik. Une première approche de l’histoire des Inuits, de la situation géographique unique du village. Un voyage initiatique conté par Jamie et quelques autres chasseurs nomades de l’Arctique.

Cette immersion en terre inuite avec Parcs Nunavik permet d’en apprendre un peu plus sur cette culture reconnue pour son respect profond de la nature en outre mais aussi du partage de sa tradition et, chose que j’ignorais, d’un humour inattendu. J’y reviendrai dans un article spécialement dédié pour vous raconter les temps de chasse mais aussi cette fois où, tous ensemble et sous un vent violent, nous avons construit un igloo. 

découverte de la culture inuit au Québec
peuple Inuit Nunavik mode de vie
découverte du Nunavik, grand nord
histoire et culture Inuite du Nunavik

ci-dessus (bas à gauche) : initiation au Qulliq, lampe traditionnelle. (droite) : dépeçage et préparation des Aqiggi


Mais ce voyage au Nunavik en hiver était le prétexte d’une expédition pour découvrir, celui qu’on appelle communément l’Œil de cristal du Québec : le cratère de Pingualuit. Cette curiosité géologique serait source de l’eau la plus pure au monde. C’est la raison pour laquelle les aventuriers viennent dans le le Grand Nord québécois. Une expédition de 5 jours en ski de fond nous permettra finalement de découvrir le silence éternel de la toundra. De braver une tempête. De faire quelques rencontres aussi, même si l’ours polaire tant attendu n’a jamais pointé le bout de son nez. 


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Expédition au Nunavik

Rejoindre le cratère de Pingualuit


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vue aérienne du cratère de Pingualuit en hiver

Point géologique — le cratère de Pingualuit, parfaitement circulaire, sa circonférence est de 9,5km et son diamètre 2,7km. 



Grandeurs du Nunavik,
pattern de blanc et de glace

Des champignons de glace, une toundra à perte de vue, du blanc qui nous brûle les yeux. Les paysages grandioses et démesurés du Nunavik s’étendent sur 443 685 km². Un terrain de jeu infini pour les aventuriers en soif de voyage hors norme. 

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Une fois de plus, en écrivant cet article de blog sur le Nunavik, je ne me rends toujours pas bien compte de la chance, énorme d’avoir pu réaliser ce voyage. Il est question d’un rêve profond que j’ai pu réaliser, qui encore aujourd’hui me donne des frissons et des larmes aux yeux. Je me suis retrouvée là-bas. C’est ainsi aussi que j’ai fait la paix avec moi-même. Je suis revenue en sachant ce que je voulais et ce que je ne voulais plus. Le Nunavik m’a en particulier profondément changée. Également, ma manière d’approcher la photographie. Tandis que certains diraient de ces paysages qu’ils sont monotones, la glace mouvante emballait mon œil à chaque détour sur cette mer de neige. De la même manière que Willie, qui dégainait son fusil, j’étais prête avec mon boitier à immortaliser chaque seconde de cette incroyable épopée. 

Il y a eu aussi ces parties de pêche et ces tournées en skidoo pour chercher le caribou. Ces soirées qui s’étendent jusque tard. Puis ces inukshuks qui nous ouvrent la route. Ce froid toujours qui finit par ne plus nous surprendre. Enfin, ces sourires honnêtes par milliers. Mais je n’ai pas envie de tout vous raconter, car le Nunavik est un secret bien gardé (et qui doit surtout le rester).  








Préparer son voyage Nunavik — carnet pratique


Comment se rendre au Nunavik ?

Deux compagnies aériennes desservent le Nunavik (mais aussi le reste de l’arctique canadien) : First Air (que nous avons pris pour rejoindre Kuujjuak depuis Montréal) puis Air Inuit pour rejoindre la communauté de Kangiqsujuak.

Il faut souligner que le Nunavik est accessible uniquement par voie aérienne. Bien que nous soyons toujours au Québec il n’y a aucune voie terrestre (ni ferroviaires) depuis le sud de la province, ni même entre les 14 communautés inuites. Comptez un minimum de 600$ pour les billets d’avion depuis Montréal.

⇒ Plus d’informations sur Air Inuit


carte voyager au Nunavik
Carte du Nunavik

L’assurance voyage au-delà du 55° parallèle

Notre assurance voyage Chapka ne nous assurant pas au-delà du 55° parallèle (vérifiez-bien les conditions de vos assurances personnelles), nous avons fait appel à Airmedic qui assure le rapatriement et l’aide médical aéroporté partout au Québec ! Même dans les coins les plus isolés tels que le Nunavik.

Vous avez alors le choix pour des forfaits de quelques jours, quelques mois ou à l’année (120$). L’assurance voyage est indispensable lorsque vous voyagez au Nunavik car vous n’êtes pas à l’abri d’un problème physique ou pire, d’une attaque d’ours. N’ayant ni hôpitaux, ni dispensaires, ni routes terrestres, le rapatriement en hélicoptère est alors la seule option. 


La culture Inuit

Ces nomades du Grand Nord fascinent autant les petits que les grands. Leur culture mystérieuse inspire et font des Inuits l’une des premières civilisations.

POUR EN APPRENDRE PLUS SUR LES INUITS


Combien coûte un voyage au Nunavik ? 

Cher … et c’est tant mieux ! Comme je le disais dernièrement sur instagram, le Nunavik est en effet une destination qui n’est pas à la portée de tous les budgets. C’est un voyage qu’il faut profondément vouloir réaliser, anticiper et prévoir. D’ailleurs ce n’est pas un voyage qu’on fait sur un coup de tête en trouvant une offre à rabais. Le tourisme au Nunavik représente moins de 3000 voyageurs dont 700 qui se rendent dans les différents parcs nationaux. Ce qui, en comparaison de la superficie de la région, n’est rien du tout. 

Le réseau des hôtels des coopératives du Nunavik offre un hôtel dans chaque communauté inuite avec des prestations de très belle qualité. Grande chambre spacieuse, cuisine équipée, wifi.

Comptez environ 290$/chambre
⇒ Plus d’informations hotels@fcnq.ca


S’équiper pour le Nunavik

Il ne faut pas oublier que le Nunavik est une région reculée du nord du Québec. Il est donc indispensable de prévoir en avance son équipement, matériel de randonnée mais surtout son équipement médical de base. Pour vous aider dans la préparation d’un tel voyage et notamment si vous empruntez le forfait expédition comme nous, je vous invite à consulter mon article dédié en cliquant ci-dessous.

LISTE ÉQUIPEMENT SPÉCIAL FROID


Bases d’inuktitut

L’inuktitut est la langue traditionnelle du Nunavik. Bien que les Inuits maîtrisent très bien l’anglais (et pour certains même le français), tout le monde communique en inuktitut. Je trouve cette langue fascinante et ai pris plaisir à en apprendre quelques subtilités.

ullakutbonjour
atsunaiau revoir
sinitsialangavutitbonne nuit
qanuikkit — comment vas-tu ?
nakurmiik marialuk — merci beaucoup
ikkii — froid
uqquu — chaud
nalligivagit — je t’aime
Amélie nguvunga — je m’appelle Amélie

Quand voyager au Nunavik ?

Comme saison son intérêt ! Le Nunavik situé à l’extrême nord du Québec, jouit de températures extrêmement basses en hiver. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir le thermomètre affiché les -50°. Il est indéniable que l’hiver est une expérience unique pour vivre intensément le grand nord.

L’été est alors la saison idéale pour pratiquer des treks de plusieurs jours. C’est aussi la grande migration du caribou ! Par contre attention aux moustiques extrêmement nombreux !

vue du cratère Pingualuit en drone
Expédition en ski de fond au cratère de Pingualuit

Un voyage au Nunavik, pour qui ?

Le Nunavik est une destination confidentielle qui éblouira les amoureux de la nature encore sauvage et esseulée à la recherche d’authenticité en territoire isolé. C’est un voyage qui plaira aussi aux voyageurs qui s’intéressent à l’histoire autochtone du Canada. Le Nunavik illustre bien le fait qu’il est encore possible de voyager hors des sentiers battus et de vivre des expériences uniques loin du tourisme de masse. 

Pour voyager au Nunavik il faut également être à minima débrouillard et surtout flexible. Plus précisément car dans le grand nord canadien, toutes nos journées dépendent de la météo. Mais aussi parce que vous serez livré à vous-mêmes. Autre fait important : les fruits et légumes sont une denrée rare et chère au Nunavik (hormis à Kuujjuaq où il est encore possible de trouver des prix raisonnables). Les rayons « sains » font pâle figure dans les coopératives des communautés. À Kangiqsujuaq, une salade et quelques citrons par exemple se bataillaient un rayon sans vie. Il faudra donc vous adapter à un régime très protéiné, basé sur la viande et le poisson.


Choisir Parcs Nunavik

Tous les guides sont Inuits et connaissent parfaitement le territoire. C’est pour cela que partir avec Parcs Nunavik est une garanti de vivre une expérience unique en immersion. Ils pourront aussi, en plus d’être un support incomparable, vous faire découvrir leur culture ancestrale unique.

⇒ Plus d’informations sur Parcs Nunavik



équipement expédition Nunavik


Sélection de livres 

Pour aller plus loin sur l’histoire du Nunavik et la culture inuite je vous invite à consulter ces différents ouvrages. Il y a d’abord Arvik, in pursuit of the bowhead whale de l’explorateur photographe Robert Fréchette qui a suivi une chasse à la baleine traditionnelle. Robert a d’ailleurs, après avoir vécu 15 ans au Nunavik été le premier directeur du parc national de Pingualuit. En second, le roman de Mitiarjuk Nappaaluk Sanaaq une référence de la littérature inuite. Enfin, plus léger mais qui en dit long sur la spiritualité du peuple Inuit, le livre Contes Inuit de la banquise de Jacques Pasquet. J’adore le conte qui raconte la naissance du narval (une mère qui aurait abandonné son fils aveugle, qui retrouverait la vue et la tuerait en la jetant dans la mer).

roman inuit Sanaaq

livre inuit Arvik
contes inuit de la banquise amazon

(gauche) Sanaaq de Mitiarjuk Nappaaluk — (milieu) Arvik ! In pursuit of the bowhead whale de Robert Fréchette —
(droite) Contes Inuit de la banquise de Jacques Pasquet




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Les mots ne seront jamais assez puissants pour dire combien ce voyage m’a prise aux tripes et m’a bouleversée profondément. Je pourrai vous dire qu’on ne voyage pas sur ces terres de légendes sans finalement vouloir y revenir, car une espèce de magie en émane, vous englobe et vous hante. On ne peut pas voyager au Nunavik sans vouloir y revenir. C’est impossible. Une partie de moi veut garder cet endroit secret. Et je prie fort pour que le Nunavik reste une destination confidentielle et préservée. Les communautés autochtones ont déjà assez souffert (et souffre encore, mais c’est un autre débat) par l’arrivée des Blancs. Cela me briserait alors le cœur de voir la région devenir une attraction de foire dans quelques années. 

Il est vrai que mettre en lumière et vous raconter mon expérience me brûlait les lèvres. Ce voyage est d’ailleurs aujourd’hui le plus beau que j’ai pu réaliser. Je pèse mes mots. Bien que ce soit pas l’Islande, ni la Patagonie ou le Groenland (que tout le monde rêve de voir à présent). C’est encore mieux. Outre les paysages (qui m’ont à chaque minute de chaque petit jour vécu sur place, fascinée), c’est une histoire humaine que je garderai au fond de mon cœur à jamais.

NAKURMIIK MARIALUK.

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⇒ Finalement si toi aussi tu rêves d’un voyage au Nunavik dans le grand nord Canada,
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Nous avons réalisé ce (superbe) reportage photo pour les Parcs Nunavik.
Notre liberté éditoriale, comme toujours, reste intacte.

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Auteure
Amélie
Rédactrice cheffe et auteure du média indépendant Hellolaroux, Amélie est également reporter et photographe d’aventure reconnue dans l’univers touristique. Cumulant 7 ans d’expérience, elle use de sa créativité, sensibilité et curiosité pour raconter des histoires en images et en mots. Amoureuse de la nordicité, son pays coup de cœur restera à jamais le Canada.
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10 commentaires
  • Ornella 5 juillet 2019

    Merci pour le petit lexique inuit, c’est une chouette attention et moi qui adore voir les langues écrites, c’est le top.

  • Léonore Emery 5 juillet 2019

    Sublime article.
    Sincèrement tes mots m’ont touché et m’ont emporté dans ce blanc immaculé et paisible.
    J’ai senti la chaleur humaine malgré le froid de la région, mais j’ai surtout senti la chaleur des souvenirs qui semblent gravés au fer rouge dans ta mémoire. Tes photos dégagent ce que tu souhaites transmettre : de la sincérité, de l’amour, du rêve.

    Merci de m’avoir transporté à des kilomètres de chez moi en si peu de temps.
    Je suis fascinée.

    A bientôt.

  • Alexia 5 juillet 2019

    Merci pour ce magnifique article, merci de nous faire voyager avec toi, merci de partager tes émotions avec nous et de nous faire vivre une grande aventure comme on en lit souvent dans les romans mais que l’on voit rarement sur les réseaux sociaux. Tes images sont pures; tes mots sont forts et vrais, ils sortent des tripes. C’est ce qu’on aimerait ressentir à chaque voyage, chaque découverte, chaque rencontre, chaque sourire. Je connais ce sentiment, l’éternelle sensation de renouveau, de liberté, lorsque je parcours les routes du monde, l’impression d’appartenir à toutes les terres que je foule, d’exister ici et ailleurs. Puis, le déchirement lorsqu’il faut quitter cet endroit où l’on se sent si bien, la promesse que l’on se fait à soi-même de revenir, et en attendant, de garder cette petite parenthèse de vie enfouie quand on a besoin de rêver…

    Merci

  • Coralie 6 juillet 2019

    Merci pour cet article touchant et authentique. Tu m’as fait voyager avec toi dans cette atmosphère polaire qui permet à coup sûr de se retrouver avec soi-même. ♡

  • Charlène 6 juillet 2019

    De la vraie poésie pour ces décors si immaculés. Merci de nous avoir ouvert ton coeur même si on sent que ce fut encore plus profond que tes mots couchés ici. Ça m’a beaucoup touché de te lire.

  • Anne 6 juillet 2019

    En effet, on sort des sentiers battus, et ça fait du bien. Puis ces images toutes blanches, alors qu’en France on est en plaine canicule, sont les bienvenues!

  • Pauline 6 juillet 2019

    Merci pour cet article super complet! Je garde cette destination dans un coin de ma tête. J’aimerai aussi y faire une expédition pour aller à la rencontre des autochtones et découvrir leur culture. J’ajoute ton article dans mes favoris de suite!

  • L&T 9 juillet 2019

    Une poésie blanche…
    La nature est si belle et si diverse.
    Merci pour ce voyage en images.

  • Andréanne 12 juillet 2019

    Nakurmiik marialuk pour le partage.
    C’est beauuuuuu, tes mots comme les photos & j’ai hâte de découvrir la suite, votre expédition de ski de fond, l’igloo…
    J’ai beaucoup trop uqquu & ça m’fait du bien de voir autant de glace et de neige.

    Sinitsialangavutit.

  • Marianne 20 juillet 2019

    Bonjour, merci pour ce magnifique article qui me conforte dans mon projet actuel : je souhaite partir explorer le Nunavik l’année prochaine, probablement en hiver comme vous l’avez fait; Je voulais savoir : avez-vous travaillé avec un tour opérateur local pour trouver des guides et explorer les parcs, ou celà se fait-il relativement facilement une fois sur place? Merci de votre réponse! Marianne

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