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Coronavirus, le voyage d’après ! Ressources pour un tourisme plus responsable

À l’heure d’un confinement imposé dû à la pandémie du coronavirus, le “COVID-19”, le voyageur qui sommeille en nous subit un peu plus chaque jour ce manque de liberté et d’évasion. Et si nous profitions de ce temps imposé, pour remettre en question notre manière de voyager ? Reprendra-t-on les mêmes habitudes ? Allons-nous courir après les miles pour “rattraper le temps perdu” ? L’heure de la réflexion pour tous les amoureux de nature, de voyage et de découverte, est venue. Posons nous et réfléchissons pour un voyage plus responsable.

  • AUTEURE : Amélie
  • TEMPS DE LECTURE : 9 minutes
Coronavirus, le voyage d’après ! Ressources pour un <strong>tourisme plus responsable</strong> - Hellolaroux

Le coronavirus ; une arme salvatrice

Les “bienfaits” de la pandémie pour la planète. Et après ?


On voit jaser ces derniers jours sur la toile des tweets bunch-line. “La nature reprend enfin ses droits” ou encore “le coronavirus est une bonne chose pour l’environnement”. Oui, mais jusque quand ? Oui, mais pour combien de temps ? Lorsque l’on prend du recul et qu’on étudie les comportements peu altruistes de ces dernières semaines, qu’adviendra t-il du tourisme lorsqu’il sera à nouveau possible ? Va-t-on réaliser que le coronavirus n’est finalement qu’un prémisse d’une alerte bien plus grosse dans laquelle nous entrons à pas de géant. Un vaccin ne suffira pas, lorsque nous aurons dépassé certaines limites irréversibles.

Moins de pollution aérienne et routière, détoxication sonore citadine, observation d’animaux sauvages en ville mais aussi sur les pistes de ski : les effets positifs qu’entraînent le coronavirus COVID-19 sur l’environnement sont déjà mesurables. Il suffit d’observer l’image satellitaire de la Nasa sur la partition des émissions de dioxyde d’azote drastiquement en chute libre depuis le confinement en Chine.

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Les images de la Nasa montrant la chute spectaculaire de la pollution en Chine


L’après coronavirus est déjà sur toutes les lèvres avec pour point d’orgue : l’économie (confondant tous secteurs d’activités). C’est ce qui effraie et interroge les scientifiques et écolos, notamment Petteri Taalas (secrétaire général de l’OMM) : Malgré les réductions locales de la pollution et l’amélioration de la qualité de l’air (…), le moment est venu de réfléchir à la manière d’utiliser les plans de relance économique pour soutenir la transition à long terme vers des pratiques plus respectueuses de l’environnement et du climat.” Le gouvernement fédéral du Canada a annoncé le 19 mars mettre plusieurs millards de dollars pour soutenir les secteurs pétrolier et gazier. Le président tchèque quant à lui demande à l’Union Européenne l’abandon du Green Deal. Quid de Trump ..

Incendies d’Australie, cyclone au Mozambique, invasion de criquets ; les faits divers alarmistes sont devenus tristement courant. L’exemple le plus récent : ces essaims gargantuesques semant la zizanie sur l’Afrique de l’est. Un effet papillon du dipôle de l’Océan indien, conséquence d’un dérèglement des conditions météorologiques. Le scénario le plus terrifiant est pourtant seulement à nos portes et concerne la fonte du permafrost. Celui qui libèrerait des matières organiques âgées de milliers d’années que sont le carbone et le méthane. Les comportements pré-coronavirus des personnes se trouvant hors-Chine et ne prenant pas en considération l’ampleur de la situation, sous prétexte que “ce n’était pas chez moi”, m’ont laissés de froid et perplexe quant aux scénarios que l’on pourrait s’imaginer dans un futur proche. Malheureusement, tant que le problème n’est pas à notre porte, peu sont enclins à remettre en question leur mode de vie.

Pourtant, le coronavirus n’est qu’un symptôme de plus de notre vulnérabilité face à notre planète, celle que nous ne respectons plus, qui étouffe et crie à l’aide.

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crédit photo : Ben Curtis

Nos gouvernements ont leur rôle à jouer c’est certain, mais ce ne serait que se détacher un peu plus d’un problème qui nous concerne tous. Car nous sommes tous bel et bien concernés par ce réchauffement climatique. Et s’obstiner à dire que nous avons les poings et mains liés c’est simplement rejeter le problème chez le voisin. Car oui nous pouvons tous profiter de cette parenthèse coronavirus dans notre vie pour faire le tri. Qu’est-ce qui est essentiel ? Mais aussi, par quoi pourrai-je remplacer tel ou tel besoin de manière à réduire mon impact environnemental ?






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L’évolution du voyage

Le voyage démocratisé : de l’inspiration à la tendance

Surconsommation, pollution, incivilité, essoufflement des ressources naturelles, grignotage des espaces vierges, séquestration d’animaux sauvages .. autant de déviances témoins de l’expansion du tourisme des dernières années. L’ouverture des frontières et l’essor du trafic aérien avec des billets d’avion toujours plus attractifs ont facilité cette fenêtre sur le voyage. D’un sens, ce n’est pas une mauvaise chose car il est évident que le voyage ne pouvait rester plus longtemps le plaisir unique d’une certaine élite. Même s’il est certain que le voyage reste un hobby de privilégiés, même en 2020. Toutefois, ce cercle d’initiés a pu s’élargir et aujourd’hui qu’importe le statut social, tout le monde (ou presque) peu voyager en avion (N.B 4,3 millards passagers en 2018). Il n’y a qu’à regarder les prix des billets que la compagnie Ryanair propose et combien il est devenu facile de s’évader en weekend à Copenhague pour 15€ seulement.

Le voyage a toujours inspiré à la liberté, à l’autonomie, à l’ouverture d’esprit, à la rencontre de l’autre. Il y a encore une dizaine d’année, la plupart d’entre nous rêvait depuis son canapé au travers magazine, reportage TV et récits d’aventure. À l’ère des réseaux sociaux et de la démocratisation des liaisons aériennes, la conquête du monde est devenue à portée de main. S’en est suivi petit à petit l’envie de collectionner ces fameux tampons aux miles et une couleur. L’accumulation de destinations sur les biographies instagram montrent aujourd’hui, à l’instar des autres produits de consommation, que le voyage en est bel et bien devenu un. Ne cherchons pas de responsable car nous le sommes tous, à échelle variable, de cette évolution du tourisme (de masse). Nous avons tous un jour ou l’autre priorisé nos rêves et envies avant l’intérêt collectif. Les tendances instagram des photos stéréotypées sont le résultat de ce auquel nous nous comparons et voulons ressembler. Les photos qui se ressemblent parce qu’elles répondent à un besoin social de réussite et nourrissent le fantasme qu’il faut absolument aller dans telle destination. La frontière avec la simple inspiration est fine, pourtant nous sommes tous tombés un jour dans ce vice. Et ce n’est pas un défaut ; l’important étant de réagir tant qu’il en est encore temps.


Le mythe du voyage lointain

Les acteurs du tourisme doivent absolument réinventer les valeurs du voyage et cesser de le mettre en corrélation avec le rêve et la distance. Non, le nombre de kilomètres ne définit pas la valeur de votre voyage, ni même son degré d’exotisme. Les professionnels du tourisme doivent démystifier cette image qui nous dit “plus tu iras loin alors plus tu seras dépaysé.e”. Nous vivons dans un pays où la diversité culturelle est une réelle richesse. Même les amateurs de plein air peuvent profiter de GR de renommée mondiale. Le Tour du Mont-Blanc, le GR20 en Corse ou encore le GR34 en Bretagne. Si vous connaissez déjà la France, élargissez donc votre périmètre à l’Europe accessible entièrement en train et en ferry. Vous verrez combien il y a de quoi faire.

Il n’est donc pas question de ne plus voyager à l’autre bout du monde — bravo à ceux qui réussissent tout de même à tenir cette ligne de conduite — mais de restreindre nos vols long-courriers. De repenser notre façon de voyager pour qu’elle respecte au mieux notre planète.




Pour une démarche enfin plus écologique

Rappelons d’abord qu’est-ce qu’un “voyage responsable”. Bien qu’à la mode sur beaucoup de lèvres ces derniers mois, le tourisme durable ou responsable est pourtant une réelle solution dans le combat contre le réchauffement climatique. On dira donc, pour le définir brièvement, qu’il est la balance parfaite entre 1) avoir un impact positif sur les populations locales et 2) incidence minime sur l’environnement.

Voici ci-dessous une suggestion de ressources, exemples et conseils pour opter une démarche plus responsable pour vos futurs voyages. Profitez du confinement dû au coronavirus pour réfléchir à ces différentes options et n’hésitez pas à en apporter de nouvelles :

Mise en garde toutefois : cette année le camp de base de l’Everest fut victime de son succès (à raison d’environ 50.000 visiteurs). Choisissez donc bien vos ascensions ou treks et privilégiez des voies moins populaires. Pour les aventuriers de l’extrême c’est dur de remettre une ascension à plus tard, mais si la nature est votre leitmotiv numéro 1 alors vous devriez réussir à mettre votre égo de côté.

Calculez vos émissions de CO2 sur le simulateur de la Fondation Good Planet




train montenvers Chamonix

Inspiration week-end à Chamonix

canal de la Marne au Rhin

Le tourisme fluvial ; pour découvrir la France et ses canaux






Les engagements à prendre

De notre côté, il nous semble primordial pour les influenceurs voyage, reporters journalistes ainsi que les offices et autres acteurs du tourisme d’opter pour un virage à 360°. Il est de notre responsabilité de véhiculer de nouvelles valeurs autour du voyage. Et ainsi trouver des solutions adaptées à nos différents médias afin d’inspirer nos lecteurs à la réflexion de nouvelles initiatives plus responsables. On ne peut pas continuer plus longtemps à dire “qu’on aime la planète” et pourtant la détruire !

Qu’en est-il pour nous et note magazine voyage HELLOLAROUX ? Nous continuerons de proposer des reportages engagés à l’image de nos convictions. Comme certains de nos pairs, en prenant du recul, nous remettons en question certains reportages réalisés qui ne nous correspondaient pas totalement. Nous souhaitons plus que jamais nous accompagner de partenaires qui ont à cœur de changer l’industrie du tourisme. Nous souhaitons redéfinir notre ligne éditoriale : plus outdoor, nature, basée sur le voyage d’aventure et sportif. Tout en gardant le volet des “peuples du monde” que nous souhaitons étoffer dans le plus grand respect des communautés que nous pourrons rencontrer. Nous souhaitons redéfinir les angles de nos articles : davantage d’information et d’inspiration avec des sujets de fond pour ne pas juste cocher les “spots incontournables” à visiter. Nous perdrons des lecteurs très certainement, mais c’est le prix à payer pour rester droit et cohérent avec nos convictions.

Sans donner de leçons — nous ne sommes, nous-mêmes, pas irréprochables — nous pensons qu’il est plus que temps de réfléchir collectif et d’œuvrer dans l’unique but de préserver ce qu’on aime le plus en tant que voyageur : la planète !



Vous avez des revues, des conseils, des ressources mais aussi des agences à nous recommander pour voyager de manière plus responsable ? Les commentaires sont ouverts :)

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Auteure
Amélie
Rédactrice cheffe et auteure du média indépendant Hellolaroux, Amélie est également reporter et photographe d’aventure reconnue dans l’univers touristique. Cumulant 7 ans d’expérience, elle use de sa créativité, sensibilité et curiosité pour raconter des histoires en images et en mots. Amoureuse de la nordicité, son pays coup de cœur restera à jamais le Canada.
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12 commentaires
  • Julien 28 mars 2020

    Quid de l’effet coronavirus ? Alors qu’en France est dans le monde la voix de l’écologie résonnait de plus en plus, qu’il ne se passait pas une semaine sans entendre le nom de Greta aux informations, qu’une tendance verte se dessinait lors de nos élections… Voilà que l’on entend uniquement parlait de confinement et de manque de liberté ! On te rejoins totalement sur cette approche du voyage que l’on essaye chaque jour d’améliorer, on a eu fait des erreurs, on en fera encore, mais il faut continuer… je pense qu’il en va de notre devoir d’influenceur sinon à quoi servirait-il de l’être si notre terrain de jeu venait à disparaître ?
    Des conseils: s’abonner à la newsletter des others bien entendu !
    Merci pour cet article inspirant sans être moralisateur :)

  • Maman Voyage 28 mars 2020

    Comme la fin du confinement risque d’être cet été, je crains l’effet tourisme de masse puissance dix ! Mais bon, à moyen terme, gardons l’espoir d’un tourisme plus responsable… Le train, le van, la marche mais pour nous, le top c’est le vélo ! Il y a d’ailleurs beaucoup de discussion dans les journaux sur le fait qu’après cette pandémie, de nombreuses personnes ne voudront plus prendre les transports en commun et que les pistes cyclables se développeront.

  • L&T 28 mars 2020

    Un article très intéressant. C’est absolument fou de se rendre compte des effets du COVID sur la pollution en si peu de temps. C’est vrai qu’il s’agit d’une alerte supplémentaire sur les méfaits de notre mode de vie actuelle. Moi qui adore voyager c’est parfois difficile de se dire qu’il faut être plus éco-responsable mais c’est plus que jamais nécessaire. Je privilégie également les séjours en France et en Europe, mais il va falloir que je me pose encore plus de questions sur le sujet. Cette période de confinement est peut-être un bon moment pour réfléchir à tout ça et à l’après…

  • Charlotte 28 mars 2020

    Très bel article qui soulève des questions que je me pose également depuis quelques temps. Il est intéressant de voir à quel point la situation actuelle nous fait prendre de force des changements qui auraient dû être faits progressivement depuis longtemps. J’espère également que le retour à la normale sera équilibré et pensé de façon à conserver des pratiques douces pour la planète et ses habitants.

  • Itinera Magica 30 mars 2020

    Merci pour cette réflexion intéressante et passionnante. Le problème auquel, personnellement, j’ai toujours été confrontée depuis 5 ans que je fais ce métier, c’est que je suis aussi journaliste et que les voyages de presse sont toujours sur une durée très courte : 3j en Croatie, 3j en Espagne, 3j en Italie, etc, ce qui cause une multiplication des vols et des déplacements. Ce n’est évidemment pas la façon dont je préfère voyager, mais c’est difficile de ne pas y participer quand c’est vraiment ton métier. Mais la crise provoque une telle restructuration du domaine du tourisme (et de la presse) qu’à l’heure actuelle on ne sait même pas à quoi les choses vont ressembler. A titre personnel, je sais que j’ai envie de voyager en France avant tout (ce que je fais de + en + depuis des années sur le blog, quand tu regardes mes voyages 2019 c’est quasiment 100% France), d’explorer mon pays que j’adore, de me faire des petits week ends à la mer, dans les Alpes, pas loin et magnifique… et pour les voyages lointains, de partir longtemps. Je rêve d’aller en Polynésie française ou de retourner en Guadeloupe (la France toujours ! mais la France d’outremer), mais pour des durées longues, en profiter vraiment… Je n’ai pas envie que tout recommence comme avant post coronavirus, j’ai envie de transformer ma vie et mes voyages.

  • Détours du monde 31 mars 2020

    Merci à vous d’avoir soulevé ces questions qui bien souvent reste de l’ordre du concept pour la plupart d’entre nous, même si beaucoup de les posent. Je pense aussi que cette période de confinement est le moment idéal pour revoir notre façon de voyager et de consommer en général. Et de donner du sens à tout ça. Après cette crise, j’espère que rien ne sera comme avant ! Bises, Sabrina

  • Sibylle 31 mars 2020

    Hello Amélie,
    Il y quelques semaines, une amie me disait il y aura un avant et un après COVID…On découvre le meilleur de l’humain comme le pire. mais j’espère sincèrement que nous pourrons remettre les compteurs (presque) à zéro. Qu’en est il de notre planète? Les faits sont là, on respire mieux depuis que Coco est parmi nous, on s’est remis à la cuisine et on se retrouve à la maison. L’être humain reprenant vite ses habitudes, tâchons de nous en souvenir pour le jour d’après. Voyager autrement c’est possible, mais je crois sincèrement que ça s’apprend et que chacun a son rôle à jouer. Voyager à l’étranger nous a permis de redécouvrir notre cher terroir et ce qui se passe juste à côté de chez nous (en réalité plein de choses!). Comme tu le soulignes si bien, il y a des idées toutes simples qui apportent un dépaysement de dingue! Pour le moment, nous patientons et tâchons de rester créatif avec notre mini tornade à la maison mais on se tient prêt!

  • Chilowé 3 avril 2020

    Hello Amélie & Benjamin,
    Merci pour cet article riche en réflexions et surtout (et c’est ce qu’on aime chez Chilowé) en idées pour passer à l’action ! Comptez sur nous pour continuer à dénicher les meilleures microaventures et faire de la France la destination préférée des français !
    A bientôt,
    La team Chilowé

  • Clémentine 4 avril 2020

    Ton article est une bouffée d’air frais ! Merci de proposer tant de solutions & de montrer que voyager autrement est possible.
    Je m’interrogeais déjà fortement sur mes voyages à l’étranger avant cet épisode, et lorsque je vois les bienfaits que peut avoir l’absence de présence humaine sur certaines destinations d’habitude bondées, ça laisse rêveur…
    Je pense voyager plus localement dans les prochaines années et me creuser un peu plus les méninges pour emprunter plus souvent le train en Europe. Il y a effectivement une multitude de choses à faire proche de chez nous, profitons-en !
    Merci encore pour toutes ces pistes de réflexions, je vais étudier ça dès maintenant ;) !

  • Julie / hors du temps 5 avril 2020

    C’est une réflexion très intéressante :) C’est vrai qu’au vu des bouleversements écologiques qui s’annoncent (et sont déjà en place de façon invisible), le voyage “saut de puce” paraît un luxe destructeur. En revanche, je ne suis pas convaincue (mais je ne demande qu’à l’être^^)que le confinement changera quoi que ce soit, au global. Mais bien évidement, plus il y a de monde qui impulse une forme de voyage moins nocive que celle qui a le vent en poupe depuis quelques années (cocher des lieux all around the world pour avoir la meilleure galerie insta), alors ce sera un grand pas !
    Je ne connaissais pas Chilowé mais ça a l’air cool !

  • Les Petits Pas de Juls 14 avril 2020

    Superbe article ainsi qu’une mine de riches idées à partager.
    Montrons effectivement l’exemple; les virages à 180° sont nécessaires, revoir ses objectifs en fonction de nos valeurs et des changements que l’on souhaite impulser pour aller toujours de l’avant.
    Nous avons ici déjà les premiers pas à suivre. Allons-y ensemble. Ce sera avec grand plaisir.
    À grand pouvoir, grandes responsabilités.
    Nous y sommes.

  • Virginie 2 mai 2020

    Une mine de réflexion à avoir dans ton article pour le voyage d’après 2020. Je fais le même constat dans un article aussi, mais j’ai un peu peur du tourisme de masse qui va suivre la réouverture des déplacements !
    L’Espagne parle de ne recouvrir ses frontières aux touristes qu’en octobre et cela veut dire que les vacanciers chercheront l’équivalent en France ! J’aimerais croire en une prise de conscience collective…

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